Fermeture estivale

Je sais que vous n'êtes pas foule à me lire, mais bon, voilà, je tenais à vous avertir : Made in Paddyland va faire sa fermeture estivale ! Monsieur Moun et moi partons à nouveau vadrouiller ! Mais cette fois-ci, ce sera des vacances sportives, car nous partons avec nos vélos, notre tente, notre courage (ou notre folie, c'est selon) et puis bien sûr notre fidèle Paddy ! A nous le vent dans les cheveux et l'air vivifiant de la campagne !

Saurez-vous deviner où nous allons ? Quelques indices littéraires... Nous partons dans un pays où a grandi un philosophe qui dit des choses comme ça sur le désespoir :

"Justement parce qu'il n'est que dialectique, le désespoir est la maladie, peut-on dire, que le pire des malheurs est de n'avoir pas eue... et c'est une chance divine de l'attraper, quoiqu'elle soit de toutes la plus nocive, quand on ne veut en guérir."

(Folio Essais, page 83)

... et où on trouve un écrivain qui a commencé un de ses contes ainsi :

"Il faisait effroyablement froid ; il neigeait depuis le matin ; il faisait déjà sombre ; le soir approchait, le soir du dernier jour de l'année. Au milieu des rafales, par ce froid glacial, une pauvre petite fille marchait dans la rue ; elle n'avait rien sur la tête, elle était pieds nus."

(Petits classiques Larousse, page 179)

Allez, entre deux coups de pédales, j'enverrai une carte postale de petite sirène à ceux qui auront deviné notre destination ! (Ah, trop facile !!)

Bon vent à vous !