mercredi 12 juin 2013

Paris-Grenoble avec deux chats

La semaine dernière, j'ai fait Paris-Grenoble et Grenoble-Paris en TGV, en moins de 24 heures. Pas pour respirer l'air frais des montagnes et marcher sur les sommets, mais pour le boulot (mais bon, j'ai quand même humé un brin des belles montagnes grenobloises au passage !). C'est long, Paris-Grenoble, même en TGV.
Heureusement, j'avais prévu mon petit carnet. Celui-ci, avec que des pages blanches dedans :
(c) TeNeues

A la joie de commencer un nouveau carnet (J'ADORE les carnets, vous saviez pas ?), s'est jointe le plaisir exaltant de commencer un nouveau projet : mon prochain roman ! Oui, parce que faire le plan d'un futur roman, en accumulant les ratures, les "oui mais..." et les "et si ?" et les "pourquoi ne pas... ?", c'est hyper méga jouissif ! Mon héroïne s'appelera-t-elle Eglantine ou Clémentine ? Est-ce qu'elle aura 11 ou 13 ans ? Et j'écris à la 1re personne ou à la 3e personne ? Et mon héroïne, elle vit où ? Une idée en chasse une autre qui, elle-même se fait rattraper par une troisième et, au fil des pages toutes brouillonnées, des personnages prennent vie. Des personnages qui ressemblent à des personnes, tant elles acquièrent de l'épaisseur et de la chaleur.
Je ne sais pas si les pages de mon carnet se rempliront davantage et si ce projet sera un jour un peu plus qu'un projet... Mais en tout cas, quelle sensation agréable de pouvoir créer : avoir tous les droits, tous les pouvoirs, tous les espoirs ! Comment ai-je pu oublier le plaisir que ça procure ?
Et vous, vous kiffez aussi lorsque vous commencez un nouveau projet ? Racontez-moi et motivez-moi à continuer !
 
 

Grodoudou

La bibliothèque de la Sardine, suite...

Chez la Sardine, c'est Jamais sans mon doudou (et jamais sans ma tétine, mais ça c'est une autre histoire...). Alors c'est sans doute une des raisons pour lesquelles elle a adhéré tout de suite à l'histoire Grodoudou & moi, sur un texte de Didier Lévy et des illustrations de Selma Mandine (chez Gautier Languereau).
 
 
 
"Grodoudou,
c'est le plus grand
et le plus gros doudou du monde.
Et Grodoudou,
c'est mon doudou d'amour à moi !"
 
Rien de bien original dans cette histoire qui conte les relations d'amitié entre un (très gros) doudou et un (tout petit) garçon. Mais le texte est savoureux dans sa simplicité, à commencer par le nom "Grodoudou", sans cesse répété, et qui fond sous la langue comme un roudoudou ! Les illustrations sont bien mignonnes, donnant à ce doudou géant un nez de patate et une bonne bouille de poils contre lesquels on aurait envie de se lover pour avoir des "câlins extrasuperénormes". Le doudou accompagne tous les moments de la vie de l'enfant (les repas, les débuts sur le pot, et bien sûr les gros dodos) et, quoi qu'il arrive, il restera toujours son "grodoudou d'amour".


Un petit album sur papier glacé, idéal à partir de 2 ans (je l'ai en version "poche" dans la collection "Mes premiers albums", mais il existe aussi en très grand format).
 
  • Grodoudou & moi, Didier Lévy, Selma Mandine, Gautier Languereau, 2011.