vendredi 10 décembre 2010
Thibaut au pays des livres... un nouvel épisode !
lundi 6 décembre 2010
Montreuil version 2010
... et j'ai adoré la dédicace qu'elle m'a faite sur notre album !
dimanche 28 novembre 2010
Cette année
Mercredi prochain commence le salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil. Cette année, c'est la géniale Charlotte Gastaut (allez voir son blog si vous ne le connaissez pas !) qui a réalisé l'affiche.
- Samedi 4, de 11 h à 13 h et dimanche 5, de 11 h à 13 h et de 14 h à 16 h, je serai armée de mon inkan (sceau japonais) pour dédicacer L'oiseau rouge sur le stand de Nobi-Nobi !
- Dimanche 5, de 16 h à 18 h, j'aurai l'équivalent coréen de mon inkan (ça s'appelle dojang ou ingam) pour dédicacer Les étoiles amoureuses sur le stand de Flammarion.
- Samedi 4, de 14 h à 16 h, je serai sur le stand de Grandir d'un monde à l'autre pour dédicacer Amour, patates et rock'n'roll (mais désolée, je n'aurai pas de patates à vous offrir).
Ah, et si par hasard vous trouvez que cette année je suis devenue vraiment très grosse, n'en concluez pas pour autant que j'ai mangé trop de chocolat (bon, d'accord, c'est vrai quand même, je le reconnais !). C'est aussi parce que dans mon ventre il y a cette année une petite sardine adepte de la boxe thaïe et des loopings ! (Décidément, ça tombe bien que cette année j'ai droit à une place assise !)
A bientôt !
samedi 27 novembre 2010
Nous attendons
(c) Sandrine Kao
Vous trouverez plus d'illustrations sur ce projet sur son blog.
vendredi 12 novembre 2010
Revue de presse
... pour lire de jolies critiques sur L'oiseau rouge, comme celle de Kochipan (site spécialisé dans la culture asiatique)
... pour se régaler de l'avis enthousiaste d'une première lectrice de Amour, patates et rock'n'roll (un gros merci Sandra !)
Les éditions d'un Monde à l'Autre
envoyé par tvreze
mercredi 3 novembre 2010
mardi 26 octobre 2010
Entre deux courants d'air !
Je n'ai pas encore vu de mes yeux vus ce petit dernier édité chez Nobi-Nobi parlant du Japon (ça vous étonne ?!) et dont j'ai écrit le texte... alors si vous, au moins, vous avez le temps de passer dans une librairie pour voir à quoi ce bouquin ressemble, dites-le moi ! (Sinon, pour les paresseux, y'a les librairies en ligne, einh !)
Et puis entre deux courants d'air, je devrais être là-bas vendredi après-midi : à la Chibi Japan Expo, à Montreuil, sur le stand Nobi-Nobi. C'est un salon consacré au Japon (qui a dit "encore ?") et j'y dédicacerai mon Oiseau rouge (que j'aurai enfin vu !) entre deux feuilletages de mangas !
jeudi 21 octobre 2010
Tirage au sort à la patte blanche
Mon petit frère de la lune
Hep ! N’oubliez pas, c’est aujourd’hui la sainte Céline ! Vous avez jusqu’à ce soir pour tenter de gagner un exemplaire dédicacé de Amour, patates et rock’n’roll ! Pour cela il suffit de me parler de votre chanson préférée ou de celle qui vous a profondément marquée ! Une patte pas innocente du tout, poilue et munie de griffes procèdera au tirage au sort.
En attendant, pour vous mettre un peu dans l’ambiance d’un des thèmes du livre (les relations avec un frère autiste), je tenais à vous faire partager un petit bijou ! C’est un court film d’animation réalisé par Frédéric Philibert, papa d’un petit garçon autiste. Le texte est dit par la sœur de celui-ci et est bourré de poésie et d’humour. Une façon très forte d’aborder ce drôle de handicap qu’est l’autisme…
mercredi 13 octobre 2010
En tandem !
jeudi 7 octobre 2010
Vous connaissez la chanson ?
mercredi 6 octobre 2010
Il est là !
lundi 4 octobre 2010
Voyage sur les ondes
mercredi 15 septembre 2010
Envole-moi !
Et pour avoir plus d'infos sur l'histoire, vous pouvez cliquer ici !
mardi 24 août 2010
Les arbres pleurent aussi
En mémoire de cet arbre, et surtout en mémoire d’Anne et de tous ceux qui ont connu le même destin, il faut lire, relire et faire lire le magnifique album d’Irène Cohen-Janca, Les arbres pleurent aussi, publié aux éditions du Rouergue.
Dans ce bel album, illustré par Maurizio A.C. Quarello, l’auteur donne la parole au vieux marronnier. C’est au vieil arbre moribond qu’elle laisse le soin de raconter l’histoire d’Anne Frank, avec beaucoup de pudeur et d’émotion. Les mots sont simples, très justes. Les images, au crayon gris, sont d’une grande minutie, et aussi d’une tristesse nostalgique.
Cet album est une belle façon de raconter l’histoire d’Anne Frank aux enfants (à partir de 7 ou 8 ans ?). Lorsque j’avais 13 ans, j’avais lu le journal d’Anne d’une traite. Cela m’avait beaucoup marqué et je l’ai relu plusieurs fois durant mon adolescence. Il y a des personnages qui, parfois, vous aident à grandir.
- Pour effeuiller l’arbre d’Anne Frank, on peut aussi aller sur le site officiel du musée et découvrir l’arbre interactif.
Les arbres pleurent aussi
Irène Cohen-Janca
Maurizio A.C. Quarello
Editions du Rouergue
2009
vendredi 20 août 2010
Des chaperons de toutes les couleurs
Vous y trouverez, entre autres, Béatrice Poncelet (avec un chaperon adolescent presque sensuel), Benjamin Lacombe (dans un de ses premiers albums), Christian Bruel (qui n'a pas peur du rouge), Tony Ross (et ses dessins géniaux), Charles Perrault (of course !) et les deux frérots Grimm... mais aussi une version traditionnelle du conte populaire dans lequel la petite fille boit le sang de sa grand-mère (on faisait dans le gore à l'époque) et même ma version rien qu'à moi écrite avec mes dix doigts (allez directement à la page 168 si ça vous dit) !
Voilà, il faut cliquer ici pour voir la couverture et puis ici pour se taper le pensum !
Et en prime, je vous offre quelques images d'une de mes versions préférées du Petit chaperon rouge : la version de Nadja, publiée aux éditions Cornélius en 2005. Dans Chaperon rouge, collection privée, la génialissime Nadja (je suis fan de tous ses bouquins !) ré-invente l'histoire en dessinant les personnages sous forme de petites figurines. Vous savez, ces bibelots qu'on pose sur la cheminée pour soit-disant "décorer" ! Cela donne ça :
mardi 17 août 2010
Dans une parenthèse
lundi 26 juillet 2010
Madame Simone
Cet hiver, la détresse de cette femme m’a touchée. Il faisait froid dehors et dans son courant d’air je me disais que les journées devaient être longues. Pourtant, je n’ai pas osé aborder la vieille femme. Quels mots trouver face à la détresse sociale ? Quels gestes avoir face à l’injustice ? Alors, je n’ai rien fait d’autre que d’écrire un petit texte – un texte tout simple dans lequel cette femme, que personne ne voit, serait l’héroïne. Je l’ai nommée « Madame Simone » parce qu’il fallait lui donner un nom pour la faire exister.
Mais je me suis mal débattue avec ce texte. Je ne trouvais pas de fin satisfaisante, je n’arrivais pas à trouver une conclusion à la hauteur des personnages. Alors j’ai fini par tout laisser en plan et par oublier le texte sur un coin du bureau.
Mais je n’ai pas oublié Madame Simone (même si elle ne s’appelle pas ainsi). Samedi, lorsque j’ai pris le métro, la vieille dame était toujours à sa place habituelle, recroquevillée contre la fenêtre. Son visage était rouge. Malgré l’été, elle s’était emmitouflée dans un anorak, tremblant de tout son corps. Je me suis dit que la vieille dame, aujourd’hui, allait plus mal que tous les autres jours et que, l’été revenu, les services sociaux qui, les mois d’hiver, lui apportaient une soupe chaude, ne venaient plus. Je me suis sentie impuissante face à cette souffrance. Profondément impuissante.
Alors j’ai repensé à ce texte écrit cet hiver. Ce texte dont je n’ai toujours pas trouvé la fin et que je n’ai jamais osé sortir du placard. En ce moment, je n’arrive pas à trouver l’énergie pour écrire de nouvelles histoires. J’aimerais pourtant penser qu’écrire peut être utile. Voici ci-dessous un extrait de l’histoire écrite cet hiver. En le lisant, peut-être penserez-vous à la vieille dame qui passe ses journées dans ma station de métro… Et puis peut-être que si on est plusieurs à penser à elle, elle pourra aller mieux…
Sur le quai, les ombres voyageuses sont entassées les unes sur les autres.
Le père et l’enfant se faufilent vers le distributeur de boissons. Madame Simone est là, comme chaque matin, la tête calée contre la poubelle, les jambes ramenées vers la poitrine.
Mais ce matin, madame Simone ne sourit pas à l’enfant.
Ce matin, madame Simone ne voit personne.
Ce matin, madame Simone ne va pas bien.
Il a fait si froid cette nuit. Ses doigts sont engourdis. Au fond de son ventre, il y a la faim qui la ronge. Au fond de sa tête, il y a le silence qui la paralyse. Au fond de son cœur, il y a la solitude qui hurle.
Non, ce matin, madame Simone ne va pas bien du tout.
L’enfant regarde madame Simone. Mais madame Simone ne le voit pas.
L’enfant regarde les passagers du quai. Mais les passagers ne voient pas madame Simone.
L’enfant regarde son père. Mais son père n’a pas le temps de voir son fils.
Le train est à quai. La foule se bouscule. « Vite ! », dit le père en appuyant sur le cartable de son fils.
L’enfant s’engouffre dans le wagon. Puis il se retourne et colle ses mains contre la porte vitrée qui s’est refermée.
Là, sur le quai, madame Simone est restée seule.
Seule avec sa solitude glacée. Douleur invisible, assise entre la poubelle et le distributeur de boissons.
L’enfant la regarde, et quand le métro démarre, il tourne la tête pour la voir le plus longtemps possible.
Mais le wagon a quitté le quai et, de l’autre côté de la fenêtre, il n’y a maintenant plus rien d’autre que l’obscurité du tunnel.
Soutenez !
Seulement voilà, l’avenir de Chan-ok est aujourd’hui menacé. Flammarion a décidé de se séparer de la directrice du label et nul ne sait pour le moment ce qui adviendra des livres publiés ou à sortir chez Chan-ok. C’est une triste nouvelle, car ce serait vraiment dommage qu’une si belle aventure se termine ainsi, et que les enfants n’aient plus l’occasion de découvrir tous ces beaux albums en librairie.
Si comme moi cette décision vous révolte, je vous invite à rejoindre le collectif de soutien et de bienveillance de Chan-ok, constitué sur Facebook. Ne laissons pas les lois du marché décider pour nous et faire mourir de beaux livres !
lundi 5 juillet 2010
"J'étais ailleurs"
« Avant d’être moi, je n’étais pas dans moi. J’étais ailleurs. » C’est ainsi que commence l’album. Phrases métaphysiques en apparence, qui traduisent en fait l’expérience toute bête de la conscience qui n’est pas encore venue à elle-même, qui n’est pas encore vraiment accomplie. Le narrateur est un peu perdu. Il ne sait pas encore très bien qui il est, ni où il va. Cela lui fait un peu peur, toute cette incertitude. Il s’aperçoit surtout qu’en lui il y a un ogre qui paraît invincible : un ogre énorme qui prend toute la place et qui ne lui laisse pas la possibilité de s’exprimer. Comment faire pour le combattre ? Comment réussir à apprivoiser cet étranger en soi et pouvoir enfin trouver sa voix ? Le narrateur va tout faire pour parvenir à être « le roi dans moi » afin de pouvoir « décider des choses impossibles ».
Cette lutte contre l’autre en moi est exprimée à travers des mots limpides et sublimée par les dessins de Kitty Crowther. Ceux-ci , au crayon de couleurs, ont quelque chose de simple, voire d’un peu enfantin et donnent vie aux mondes inachevés et incertains du cauchemar et des monstres intérieurs. La forte présence de la couleur rouge – qui évoque le sang, la souffrance – a quelque chose d’un peu terrifiant, et traduit à merveille la somme des peurs qui se cachent au fond de soi.
Bien sûr, le narrateur va réussir à trouver le chemin jusqu’à soi. En affrontant l’ogre. En osant faire mourir un peu de lui-même… pour renaître plus grand, plus fort !
Alex Cousseau
Kitty Crowther
Editions MeMo
2007
- Une critique dans du9
mercredi 30 juin 2010
Swap Jeunesse
(Non, je vous rassure, le chat n'était pas livré avec !).
C'était ma binôme, Pauline, qui était venue en catimini jouer les factrices et déposer ses cadeaux ! (Soit dit en passant, si vous ne connaissez pas le blog de la Polaroid girl, allez vite le lire, car c'est magnifiquement écrit et rempli de sensibilité !).
Une fois le sac ouvert, ça a donné ça :
... puis ça :
Pauline a magnifiquement cerné mes goûts et m'a offert un swap asiatique à la mode japonaise. Mille mercis !!!
Vous pouvez reconnaître :
- un ravissant album des éditions Chan-ok, un éditeur qui m'est cher, sur les petits plaisirs du matin : Mes petites choses, de Park Hyun-jung ;
- un chouette roman, dévoré en une journée : Un automne à Kyoto, de Karine Reysset, à L'école des loisirs (drôle de coïncidence : j'avais prévu de l'offrir à Pauline... du coup, j'ai modifié mon choix !) ;
- un petit album tout mignon qui donne envie de faire la sieste : A la sieste, tout le monde ! de Yuichi Kasano ;
- le superbe carnet de voyage Tokyo Sanpo de Florent Chavouet. Je connaissais pour l'avoir lu à la bibliothèque et je suis trop contente de l'avoir maintenant en vrai, car c'est un livre qu'on lit et relit, tant le dessin est bourré de petits détails et d'une grande finesse ;
- des petits gâteaux japonais tout mignons, au melon, qui, par miracle, ont pour l'instant échappé à la gourmandise de monsieur Moun (mais pour combien de temps ?!) ;
- un super petit porte-monnaie complètement kawaï que j'ai tout de suite adopté ;
- deux "fortune cookie" qui, j'en suis sûre, vont m'apporter pleins de bonnes choses. "Prospérité frappera à votre porte" m'a dit l'un des cookies. Comme c'est vrai !
Merci beaucoup à ma swapée ! Je suis ravie !
mercredi 23 juin 2010
Pour avoir la patate !
Je voulais vous parler d’une petite maison d’édition à la ligne éditoriale militante. Les Editions Grandir d’un monde à l’autre sont une association qui édite des livres (pour enfants et pour adultes) abordant le thème des différences, et particulièrement celui du handicap. Il n’est pas toujours évident de trouver les mots – à la fois justes et nécessaires – pour parler de ceux qui sont différents et à qui on ne donne pas toujours la parole. Grandir d’un monde à l’autre déclare ainsi vouloir « contribuer à construire une société plus équitable en participant au changement de regard porté sur toutes les personnes différentes, singulières, hors norme ».
A la rentrée va sortir chez cet éditeur un roman pour adolescents (mais pas seulement) qui s’intitule Amour, patates et rock’n’roll (ça c’est du titre !). En voici le projet de couverture, dessinée par la géniale Mademoiselle Caroline :
Comme le titre l’indique, ce roman parle :
- d’amour : souvenez-vous vos 14 ans, le cœur qui frétille, les yeux qui brillent et les soupirs sans fin (« Est-ce qu’il m’aime ? »), et vous pourrez alors vous mettre dans la peau de Julia, le personnage principal ;
- de patates : parce que la famille de Julia est une famille de patatovores invétérés et parce qu’à 14 ans on se sent toujours un peu (trop) patate ;
- de rock’n’roll : on découvre dans ce livre qu’il y a rien de mieux qu’une chanson pour mettre des mots sur des silences trop pesants.
Mais ce roman parle aussi d’un frère autiste, vu à travers le regard de sa sœur. Honte, jalousie, affection… les sentiments de Julia vis-à-vis de son frère différent se confondent. En les acceptant, Julia n’arrivera-t-elle pas à mieux se connaître ?
Mais je ne parle pas très bien de ce roman : le mieux, c’est de lire des extraits ici !
Ou alors, encore mieux que mieux, c’est de participer dès maintenant à la souscription lancée pour ce roman. Vous pourrez alors profiter du tarif préférentiel de 13 € au lieu de 15 €. Pour cela, rendez-vous ici et renvoyez le bon de souscription à la maison d’édition.
Ah ! Et pour un exemplaire dédicacé, ben faites-moi signe : on devrait pouvoir s’arranger ! Parce que je connais très bien l’auteur… puisque c’est moi !
Edit : si vous souhaitez participer à la souscription et avoir une dédicace de l'auteur, indiquez-le sur le bon de souscription (sans oublier de mentionner votre pseudo si je vous "connais" par blog interposé) ! Je me ferai un plaisir d'ajouter un petit mot de mes blanches mains sur l'exemplaire qui vous sera envoyé !
mercredi 2 juin 2010
Dans le sac
Et ce qui me prend un peu la tête en ce moment (quand je ne couds pas), c'est ce roman à paraître en septembre. Il n'a toujours pas de titre officiel, mais on est peut-être sur la bonne voie (merci, au passage, à ceux qui m'ont fait des propositions !). Je dois relire le tapuscrit avant que le texte soit envoyé en composition et c'est vraiment terrible. comme expérience ! Car évidemment, je trouve vraiment nul ce que j'ai écrit et je soupire en me répétant "Mais comment ça se fait que des gens acceptent de publier ça ?" Monsieur Moun trouve que je suis décidément très bizarre d'avoir des réflexions de ce type. Mais bon, la vérité, c'est que je crois que je suis un peu intimidée par tout ça : une publication, c'est un petit peu une mise à nu, non ? Cela me fait tout bizarre de penser que des gens vont lire ce que j'ai écrit. J'ai dans un coin de ma tête la hantise de décevoir...
Mais bon, retournons à la machine à coudre, c'est préférable. Et mettons la tête dans le sac, comme le chat !
jeudi 20 mai 2010
Voyage dans mon ventre
mardi 18 mai 2010
Sans titre
Enfin, tout ça, c’est en théorie.
Parce qu’en fait, bien souvent, l’alchimie entre une histoire et son titre échappe totalement à ma volonté consciente d’auteur. Dans mes carnets, il y a des tas de titres qui attendent leur histoire : j’ai le titre, le titre exact qui remplit toutes les qualités… mais l’histoire n’est pas encore écrite ! C’est un peu comme lorsqu’on rêve sur le prénom d’un enfant qui n’est pas encore né… et qui ne naîtra peut-être jamais. Il n’y a pas à discuter : c’est ce titre-là, précisément, qui convient, et tant pis si derrière ces mots il n’y a (encore) qu’une somme de rêves et d’espoirs.
Mais d’autres fois, il se passe exactement l’inverse : l’histoire est là, elle est écrite, alignée dans les lignes d’un fichier Word sans nom. Je cherche, je cherche… Mais le titre ne vient pas ! Et lorsque le titre ne s’impose pas de lui-même d’emblée, souvent il tarde à venir. L’histoire reste anonyme – sans titre, donc sans nom… et donc peut-être aussi sans existence réelle.
C’est ce qui arrive à l’une de mes histoires. Lorsque je l’avais écrite, il y a longtemps, le titre du roman s’était imposé de lui-même, comme une évidence. Mais en ressortant le roman du placard, le titre ne me plaisait plus. J’en ai cherché un autre. Mais impossible de trouver quelque chose de satisfaisant ! Il y a pourtant désormais urgence, car figurez-vous que ce roman va être publié. Mais un roman sans titre, ce n’est pas très vendeur, n’est-ce pas ?
Voilà des jours que je tourne dans ma tête tous les titres possibles. Même monsieur Moun s’est mis à brainstromer avec moi. Mais de nos méditations, il n’en sort pas grand chose...
A court d'idées, j'ai copié-collé le texte de mon roman dans ce programme génial. Il en est ressorti des images des mots qui reviennent le plus souvent dans mon histoire. Ça a donné ça :ou encore ça :C'est joli, non ? (Vous pouvez cliquer pour afficher l'image en grand.)
Allez, j'offre un exemplaire dédicacé du roman à celui ou celle qui saura lui trouver le titre génial-de-la-mort-qui-tue !