mercredi 30 juin 2010

Swap Jeunesse

J'avais dit que je ne ferai plus de swap... mais bien sûr, je n'ai pas réussi à tenir ma promesse. Lorsque j'ai vu le Swap Jeunesse, version 2010, organisé par Ori et Charlotte, j'ai encore craqué (je suis si faible) !
Et je ne regrette pas d'avoir craqué ! Il y a quelques jours, en sortant de chez moi, j'ai trouvé ce paquet sur mon paillasson :
(Non, je vous rassure, le chat n'était pas livré avec !).

C'était ma binôme, Pauline, qui était venue en catimini jouer les factrices et déposer ses cadeaux ! (Soit dit en passant, si vous ne connaissez pas le blog de la Polaroid girl, allez vite le lire, car c'est magnifiquement écrit et rempli de sensibilité !).

Une fois le sac ouvert, ça a donné ça :
... puis ça :
Pauline a magnifiquement cerné mes goûts et m'a offert un swap asiatique à la mode japonaise. Mille mercis !!!
Vous pouvez reconnaître :
- un ravissant album des éditions Chan-ok, un éditeur qui m'est cher, sur les petits plaisirs du matin : Mes petites choses, de Park Hyun-jung ;
- un chouette roman, dévoré en une journée : Un automne à Kyoto, de Karine Reysset, à L'école des loisirs (drôle de coïncidence : j'avais prévu de l'offrir à Pauline... du coup, j'ai modifié mon choix !) ;
- un petit album tout mignon qui donne envie de faire la sieste : A la sieste, tout le monde ! de Yuichi Kasano ;
- le superbe carnet de voyage Tokyo Sanpo de Florent Chavouet. Je connaissais pour l'avoir lu à la bibliothèque et je suis trop contente de l'avoir maintenant en vrai, car c'est un livre qu'on lit et relit, tant le dessin est bourré de petits détails et d'une grande finesse ;
- des petits gâteaux japonais tout mignons, au melon, qui, par miracle, ont pour l'instant échappé à la gourmandise de monsieur Moun (mais pour combien de temps ?!) ;
- un super petit porte-monnaie complètement kawaï que j'ai tout de suite adopté ;
- deux "fortune cookie" qui, j'en suis sûre, vont m'apporter pleins de bonnes choses. "Prospérité frappera à votre porte" m'a dit l'un des cookies. Comme c'est vrai !

Merci beaucoup à ma swapée ! Je suis ravie !



mercredi 23 juin 2010

Pour avoir la patate !

Allez, un peu de pub aujourd’hui…

Je voulais vous parler d’une petite maison d’édition à la ligne éditoriale militante. Les Editions Grandir d’un monde à l’autre sont une association qui édite des livres (pour enfants et pour adultes) abordant le thème des différences, et particulièrement celui du handicap. Il n’est pas toujours évident de trouver les mots – à la fois justes et nécessaires – pour parler de ceux qui sont différents et à qui on ne donne pas toujours la parole. Grandir d’un monde à l’autre déclare ainsi vouloir « contribuer à construire une société plus équitable en participant au changement de regard porté sur toutes les personnes différentes, singulières, hors norme ».

A la rentrée va sortir chez cet éditeur un roman pour adolescents (mais pas seulement) qui s’intitule Amour, patates et rock’n’roll (ça c’est du titre !). En voici le projet de couverture, dessinée par la géniale Mademoiselle Caroline :

Comme le titre l’indique, ce roman parle :

- d’amour : souvenez-vous vos 14 ans, le cœur qui frétille, les yeux qui brillent et les soupirs sans fin (« Est-ce qu’il m’aime ? »), et vous pourrez alors vous mettre dans la peau de Julia, le personnage principal ;

- de patates : parce que la famille de Julia est une famille de patatovores invétérés et parce qu’à 14 ans on se sent toujours un peu (trop) patate ;

- de rock’n’roll : on découvre dans ce livre qu’il y a rien de mieux qu’une chanson pour mettre des mots sur des silences trop pesants.

Mais ce roman parle aussi d’un frère autiste, vu à travers le regard de sa sœur. Honte, jalousie, affection… les sentiments de Julia vis-à-vis de son frère différent se confondent. En les acceptant, Julia n’arrivera-t-elle pas à mieux se connaître ?


Mais je ne parle pas très bien de ce roman : le mieux, c’est de lire des extraits ici !

Ou alors, encore mieux que mieux, c’est de participer dès maintenant à la souscription lancée pour ce roman. Vous pourrez alors profiter du tarif préférentiel de 13 € au lieu de 15 €. Pour cela, rendez-vous ici et renvoyez le bon de souscription à la maison d’édition.


Ah ! Et pour un exemplaire dédicacé, ben faites-moi signe : on devrait pouvoir s’arranger ! Parce que je connais très bien l’auteur… puisque c’est moi !


Edit : si vous souhaitez participer à la souscription et avoir une dédicace de l'auteur, indiquez-le sur le bon de souscription (sans oublier de mentionner votre pseudo si je vous "connais" par blog interposé) ! Je me ferai un plaisir d'ajouter un petit mot de mes blanches mains sur l'exemplaire qui vous sera envoyé !



mercredi 2 juin 2010

Dans le sac

Ces jours derniers, j'essaie de me remettre à la couture. Mais la grosse bête poilue qui vit chez moi (non, il ne s'agit pas de monsieur Moun !) s'évertue à vouloir tester le matériel de façon inopinée. On n'est pas aidé, vraiment !Il était temps pourtant de ressortir la machine à coudre. Le travail manuel est un des meilleurs moyens que je connaisse pour occuper sainement mon esprit. Car lorsque mes doigts cousent, ils sont bien obligés d'accaparer ma tête (par des questions éminemment importantes du style : "A combien de centimètres faire l'ourlet ?"), et du coup ma tête a bien trop de choses à faire pour avoir encore le temps de se prendre la tête justement.

Et ce qui me prend un peu la tête en ce moment (quand je ne couds pas), c'est ce roman à paraître en septembre. Il n'a toujours pas de titre officiel, mais on est peut-être sur la bonne voie (merci, au passage, à ceux qui m'ont fait des propositions !). Je dois relire le tapuscrit avant que le texte soit envoyé en composition et c'est vraiment terrible. comme expérience ! Car évidemment, je trouve vraiment nul ce que j'ai écrit et je soupire en me répétant "Mais comment ça se fait que des gens acceptent de publier ça ?" Monsieur Moun trouve que je suis décidément très bizarre d'avoir des réflexions de ce type. Mais bon, la vérité, c'est que je crois que je suis un peu intimidée par tout ça : une publication, c'est un petit peu une mise à nu, non ? Cela me fait tout bizarre de penser que des gens vont lire ce que j'ai écrit. J'ai dans un coin de ma tête la hantise de décevoir...

Mais bon, retournons à la machine à coudre, c'est préférable. Et mettons la tête dans le sac, comme le chat !