... et j'ai adoré la dédicace qu'elle m'a faite sur notre album !
Mercredi prochain commence le salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil. Cette année, c'est la géniale Charlotte Gastaut (allez voir son blog si vous ne le connaissez pas !) qui a réalisé l'affiche. 
Ah, et si par hasard vous trouvez que cette année je suis devenue vraiment très grosse, n'en concluez pas pour autant que j'ai mangé trop de chocolat (bon, d'accord, c'est vrai quand même, je le reconnais !). C'est aussi parce que dans mon ventre il y a cette année une petite sardine adepte de la boxe thaïe et des loopings ! (Décidément, ça tombe bien que cette année j'ai droit à une place assise !)
A bientôt !

(c) Sandrine Kao
Vous trouverez plus d'illustrations sur ce projet sur son blog.
... pour lire de jolies critiques sur L'oiseau rouge, comme celle de Kochipan (site spécialisé dans la culture asiatique)

Les éditions d'un Monde à l'Autre
envoyé par tvreze



Je n'ai pas encore vu de mes yeux vus ce petit dernier édité chez Nobi-Nobi parlant du Japon (ça vous étonne ?!) et dont j'ai écrit le texte... alors si vous, au moins, vous avez le temps de passer dans une librairie pour voir à quoi ce bouquin ressemble, dites-le moi ! (Sinon, pour les paresseux, y'a les librairies en ligne, einh !)
Et puis entre deux courants d'air, je devrais être là-bas vendredi après-midi : à la Chibi Japan Expo, à Montreuil, sur le stand Nobi-Nobi. C'est un salon consacré au Japon (qui a dit "encore ?") et j'y dédicacerai mon Oiseau rouge (que j'aurai enfin vu !) entre deux feuilletages de mangas !
Hep ! N’oubliez pas, c’est aujourd’hui la sainte Céline ! Vous avez jusqu’à ce soir pour tenter de gagner un exemplaire dédicacé de Amour, patates et rock’n’roll ! Pour cela il suffit de me parler de votre chanson préférée ou de celle qui vous a profondément marquée ! Une patte pas innocente du tout, poilue et munie de griffes procèdera au tirage au sort.
En attendant, pour vous mettre un peu dans l’ambiance d’un des thèmes du livre (les relations avec un frère autiste), je tenais à vous faire partager un petit bijou ! C’est un court film d’animation réalisé par Frédéric Philibert, papa d’un petit garçon autiste. Le texte est dit par la sœur de celui-ci et est bourré de poésie et d’humour. Une façon très forte d’aborder ce drôle de handicap qu’est l’autisme…
Cette année, le thème est "personnages imaginaires" et ce sont les illustrateurs qui s'y collent en premier... et c'est trop dur de faire des choix parmi toutes leurs belles propositions ! Ce que je sais seulement, c'est que j'ai des envies d'histoires décalées et poétiques, rigolotes et imaginatives... 
Si vous ne connaissez pas cette nouvelle maison d'édition, filez vite voir le site ! Françoise Prêtre, éditrice dynamique, a lancé un projet innovant : elle propose des "histoires à cliquer" (à lire, à jouer ou à inventer) pour les enfants - et en particulier pour ceux qui n'aiment pas trop lire et préfèrent les écrans aux gros bouquins. La Souris qui raconte tire parti du plurimédia et propose des histoires animées, lues par un conteur, qui ne sont pas simplement des mises en ligne de PDF statique. Je suis heureuse de participer à cette nouvelle expérience enthousiasmante qui initie un nouveau rapport à la lecture ! 


Et pour avoir plus d'infos sur l'histoire, vous pouvez cliquer ici !
En mémoire de cet arbre, et surtout en mémoire d’Anne et de tous ceux qui ont connu le même destin, il faut lire, relire et faire lire le magnifique album d’Irène Cohen-Janca, Les arbres pleurent aussi, publié aux éditions du Rouergue.
Dans ce bel album, illustré par Maurizio A.C. Quarello, l’auteur donne la parole au vieux marronnier. C’est au vieil arbre moribond qu’elle laisse le soin de raconter l’histoire d’Anne Frank, avec beaucoup de pudeur et d’émotion. Les mots sont simples, très justes. Les images, au crayon gris, sont d’une grande minutie, et aussi d’une tristesse nostalgique.

Cet album est une belle façon de raconter l’histoire d’Anne Frank aux enfants (à partir de 7 ou 8 ans ?). Lorsque j’avais 13 ans, j’avais lu le journal d’Anne d’une traite. Cela m’avait beaucoup marqué et je l’ai relu plusieurs fois durant mon adolescence. Il y a des personnages qui, parfois, vous aident à grandir.
Les arbres pleurent aussi
Irène Cohen-Janca
Maurizio A.C. Quarello
Editions du Rouergue
2009



(c) Nadja, Editions Cornélius, 2005.Sur le quai, les ombres voyageuses sont entassées les unes sur les autres.
Le père et l’enfant se faufilent vers le distributeur de boissons. Madame Simone est là, comme chaque matin, la tête calée contre la poubelle, les jambes ramenées vers la poitrine.
Mais ce matin, madame Simone ne sourit pas à l’enfant.
Ce matin, madame Simone ne voit personne.
Ce matin, madame Simone ne va pas bien.
Il a fait si froid cette nuit. Ses doigts sont engourdis. Au fond de son ventre, il y a la faim qui la ronge. Au fond de sa tête, il y a le silence qui la paralyse. Au fond de son cœur, il y a la solitude qui hurle.
Non, ce matin, madame Simone ne va pas bien du tout.
L’enfant regarde madame Simone. Mais madame Simone ne le voit pas.
L’enfant regarde les passagers du quai. Mais les passagers ne voient pas madame Simone.
L’enfant regarde son père. Mais son père n’a pas le temps de voir son fils.
Le train est à quai. La foule se bouscule. « Vite ! », dit le père en appuyant sur le cartable de son fils.
L’enfant s’engouffre dans le wagon. Puis il se retourne et colle ses mains contre la porte vitrée qui s’est refermée.
Là, sur le quai, madame Simone est restée seule.
Seule avec sa solitude glacée. Douleur invisible, assise entre la poubelle et le distributeur de boissons.
L’enfant la regarde, et quand le métro démarre, il tourne la tête pour la voir le plus longtemps possible.
Mais le wagon a quitté le quai et, de l’autre côté de la fenêtre, il n’y a maintenant plus rien d’autre que l’obscurité du tunnel.
Si comme moi cette décision vous révolte, je vous invite à rejoindre le collectif de soutien et de bienveillance de Chan-ok, constitué sur Facebook. Ne laissons pas les lois du marché décider pour nous et faire mourir de beaux livres !

(c) Editions MeMo, 2007.Je voulais vous parler d’une petite maison d’édition à la ligne éditoriale militante. Les Editions Grandir d’un monde à l’autre sont une association qui édite des livres (pour enfants et pour adultes) abordant le thème des différences, et particulièrement celui du handicap. Il n’est pas toujours évident de trouver les mots – à la fois justes et nécessaires – pour parler de ceux qui sont différents et à qui on ne donne pas toujours la parole. Grandir d’un monde à l’autre déclare ainsi vouloir « contribuer à construire une société plus équitable en participant au changement de regard porté sur toutes les personnes différentes, singulières, hors norme ».
A la rentrée va sortir chez cet éditeur un roman pour adolescents (mais pas seulement) qui s’intitule Amour, patates et rock’n’roll (ça c’est du titre !). En voici le projet de couverture, dessinée par la géniale Mademoiselle Caroline :
Comme le titre l’indique, ce roman parle :
- d’amour : souvenez-vous vos 14 ans, le cœur qui frétille, les yeux qui brillent et les soupirs sans fin (« Est-ce qu’il m’aime ? »), et vous pourrez alors vous mettre dans la peau de Julia, le personnage principal ;
- de patates : parce que la famille de Julia est une famille de patatovores invétérés et parce qu’à 14 ans on se sent toujours un peu (trop) patate ;
- de rock’n’roll : on découvre dans ce livre qu’il y a rien de mieux qu’une chanson pour mettre des mots sur des silences trop pesants.
Mais ce roman parle aussi d’un frère autiste, vu à travers le regard de sa sœur. Honte, jalousie, affection… les sentiments de Julia vis-à-vis de son frère différent se confondent. En les acceptant, Julia n’arrivera-t-elle pas à mieux se connaître ?
Mais je ne parle pas très bien de ce roman : le mieux, c’est de lire des extraits ici !
Ou alors, encore mieux que mieux, c’est de participer dès maintenant à la souscription lancée pour ce roman. Vous pourrez alors profiter du tarif préférentiel de 13 € au lieu de 15 €. Pour cela, rendez-vous ici et renvoyez le bon de souscription à la maison d’édition.
Ah ! Et pour un exemplaire dédicacé, ben faites-moi signe : on devrait pouvoir s’arranger ! Parce que je connais très bien l’auteur… puisque c’est moi !
Edit : si vous souhaitez participer à la souscription et avoir une dédicace de l'auteur, indiquez-le sur le bon de souscription (sans oublier de mentionner votre pseudo si je vous "connais" par blog interposé) ! Je me ferai un plaisir d'ajouter un petit mot de mes blanches mains sur l'exemplaire qui vous sera envoyé !
Madame Moun a perdu sa tête. Elle doit planer très haut, quelque part dans les nuages. Mais il y a en elle, au creux de son ventre, une vie aussi vaste qu'un univers : une rivière qui coule, un bateau qui navigue, une rose qui fleurit, une maison qui se dresse sur le haut d'une colline... J'imagine que là, au fond de son ventre, ça remue dans tous les sens ! Car, forcément, la tempête n'est jamais loin. Qui peut croire encore que la vie est un long fleuve tranquille ?
ou encore ça :
C'est joli, non ? (Vous pouvez cliquer pour afficher l'image en grand.)